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lundi 30 mai 2011

Festival de Trompette sur les hauteurs de NICE

voici le tant attendu CR de Jako le pirate:


Hello la compagnie.

Atterrissage à 12h30 dans notre "plat" pays auvergnat, après avoir mangé un petit bout, je me colle au CR histoire de garder une trace de tout ça avant de tout oublier :
C'est un peu longue pour le bilan final aller directement à la fin.

Arrivée à Nice samedi matin, Pij m'attends à l'aeroport, on monte à Grasse pour un petit atelier meca, pour moi sortir le vélo du sac de transport et remontage.
Pour Pij remplacement de la chambre de sont pneu ar par une neuve car il a une crevaison lente (faut-il y voir un signe pour la course ????) et dégraissage de la chaîne façon bourrin au WD 40 sur la bouche d’égout ! 
Pendant ce temps je regarde son vélo "bien sale" de plus prés et lui fait remarquer que celui-ci et fissurée sur la soudure de la pâte  de fixation de l’étrier de frein. (nous ne citerons pas la marque du vélo en respect pour les dijonnais...)
Il me dit qu'il ne s'en était pas rendu compte que de tout façon sont vélo a toujours plus ou moins grincé : ok ça roule, ça fera bien 86km de plus, il n'est plus à ça prés, le tout c'est de ne pas y penser
Bonne rasade de pâtes pour faire le plein de sucre lent et direction la Colmiane via la vallée de la Vésubie 
Sur la route Pij me montre quelques endroit où on va passer et me présente le coin façon JEAN-PAUL OLIVIER.
Nous logeons à St Dalmas en contre bas de la Colmiane, on laisse mon affaire on se déguise en vttiste et on remonte, Nelly nous laisse à la Colmiane avec nos bikes.
Retrait des plaques et dossard puis on nous marque les cadres et les roues avec des petits autocollant "TV", le vélo de PIJ étant tellement poussieux le mec a du passer au moins 10 stickers pour réussir à en coller 3 il était fou.
On monte sur les bikes pour aller repérer gentiment le départ et tourner les jambes. Apres une descente dans l'herbe la première montée est en faite un mur, on renonce à se fumer les jambes la dedans et mon monte ¨finalement par une piste de 4x4 pour retrouver le parcourt plus loin. On continu à monter jusqu’à un point de vu sympa puis on redescend.
Direction le bar ou on se pose pénard devant un Perrier en attendant le briefing de Mr Georges et avec consigne de securité et rapel sur les points de ravitaillement.
Descente par un sentier au logement repas (copieux) et dodo.
Reveil à 5h  : la nuit a été courte et le sommeil léger (les joies des dortoirs collectif...)
La navette nous monte à la colmiane où ça caille bien.
La mise en grille commence je salut le Gregou et on regarde le départ de la premier vague.
Puis c'est à notre tour, on est en fond de grille ça fait du monde devant.
Première montée effectuée le nez sur le cardio ( /!\160 max), on  passe pas mal de monte même si un arrêt pour tomber les coups vent nous pénalise.
Puis le chemin se transforme en single et ça commence à bouchonner. Au 2/3 de cette première ascension Pij pète la chaîne (dérive chaîne + maillon rapide ça repart).
Descente jusqu'au Ravitaillement N°1. Arrêt express et on repart dans une pure descente en epingle pleine de pavasses en sous bois  et c'est là qu'on commence à comprend que c'est vraiment une course de "Trompette" (expression de Pij, Lolo appel ça plutôt des "Chickens"). les mec qui  coup les épingles à cotés du velo .
On double on se fait bouchonner puis on prend enfin un peu d'air en sortant du bois et la Pij pince de l'ar dans une super descente à flan bien technique et défoncée.
Réparation avec l'unique chambre à air de rechange de Pij et on continu jusqu'au portage du Brec qui passe tranquille. Point de vu superbe on en prend plein les mirettes. 
Descente sur Utelle c'est classe mais on est toujours dans le trafique donc dans un faux rythme un peu casse couille (on prend sur nous faut pas s'enflammer l'arriver et loin)
Montée sur la Madone d'Utelle assez usante et arrive au ravito, on fait le plein maxi d'eau, mange un bout et on repart.
La première partie de la descente est super rade, ça doit être génial avec un gros velo et des protect (rocher, marches passage en devers) mais descendre ça en slip ça fait pas rêver. Du coup on fait le début à coté du vélo.
Ensuite on remonte sur le vélo mais on toujours sur les frein, ça bouchonne grave et les mecs s’arrête sans arrêt dés qu'il y a un passage un peu trop technique.
Derrière on ronge notre frein et on commence à fait de connerie, a cause de ça Pij tombe 2m en contre bas dans les buis car bloqué pas un mec qui s’arrête dans une montée.
Sans est trop, il craque, gros coup au moral (surtout que lui ayant fait des recos sais que ça passe tout sur le vélo) il me dit de continuer sans lui.
Je lui dis que je l'attends quoi qu'il arrive en bas de la vallée à pond du Cros.
Finalement cette arrêt coup de blues, nous aura permis de laisser du champs aux trompettes qui nous faisait chier.
On se fait plaisir dans la descente (même si je me fait un belle OTB à cause d'un mec à pied dans un passage technique), on se rafaichie à un robinet vers l'eglise de Cros que Pij avait judissieusement repérer.
On mange un cake salé pour se caler le bide et casser un peu le gout sucré de la boisson et c'est tout requinqué qu'on termine cette descente.
Heureusement car la montée suis va être longue et éprouvante.
Il est 12h30, on n'est qu'a -1h de la mise hors temps, les espoirs de finir en 10h de pij s'envole. 
Alternance de portage / pédalage / poussage et ainsi de suite, Pij coince un poil et peste de ne pas réussi à passer certaine montée sur le vélo (on prend notre mal en patience).
On redescend jusq'au ravito N°3, je vois Yvan (le pote à Mouf) qui repart. On refait le plein d'eau. on est à -50min sur la mise hors temps arff 
On attaque la montée suivante requinqué, mais nous sommes rapidement stoppé dans notre élan car pij est à plat de l’arrière à cause d'une belle épine.
Je lui donne une chambre et pendant qu'il repart, je regarde la tête des mecs qui passe à coté de nous en souffant, et c'est la que je me dis qu'on est super frais à comparé d'eux.
On termine l’ascension et on remet un coup de pompe car Pij à la sensation qu'il n'a pas assez gonflé et il a peur de pincer.
On se fait la descente encore une fois bien classe, on rattrape Yvan qui pince de l'avant un peu plus loin.
On passe au dernier check point avec 1h15 d'avance sur le mise hors course, cool c'est c'est refait malgés la crevaison.
La montée jusqu'au dernier ravito à Aspremont aura été pour moi l'arrivée des premières crampes. ça tire mais je serre les dents en continuant à mouliner et ça passe.
On a assez d'eau pour finir du coup on évite de se surcharger pour rien. On se rafraîchit et on enquille la dernier montée
Un bon portage puis une montée technique ou les mecs ne faisait même plus l'effort de remonté sur le velo. Derriere on peste on klaxon car nous on est sur le vélo, Pij les traitent de trompettes, moi je lui répond qu'ils ont décidé de finir tout le reste du parcourt à pied tellement ils aiment ça hihi ! 
On arrive finement à en doubler quelqu'un avant basculer dans la descente.
Je me fais bien plaisir c'est un tracé bourré de pierre et de terre rouge très poussiéreux, je lache un peu Pij , je double plein de mecs, surement un peu grisé je m'en colle une, la fatigue est là malgré tout. pas de bobos.
On arrive aux premieres maison des hauteurs de Nice, puis on passe dans la jungle de St andré de la roche, c'est pas terrible tout droit dans une ornière poussiereuse puis passage dans un taillis avec traversé de ravines. 
Pij est de nouveau à plat de l'avant cette fois la faute à un clou !!! On repart avec ma dernier chambre, plus le droit à l'erreur maintenant.
On sort du taillis et s'en suis un cheminement interminable le longue d'une rivière pleine de galet qu'il faut traversé en permanence. 
C'est chiant il nous reste des forces du coup on bourre, puis on sort du lit de la rivière et on fait de la roue dans un long tunnel en 2x 2voies neutralisé pour la course.
Les crampes repointent le bout de leur nez, peu importe, Pig fait parler la poudre et me montre tout c'est talent de chaudiere sur cette portion de route et je m'accroche pour prend ça roue.
Et le meilleur pour la fin : sur la fin du tunnel la route part à gauche, nous on doit passer tout droit dans les égouts, c'est sombre, ça pu, on en a jusqu'au genoux. On débouche sur la plage, on va se rincer dans la mer, on se tape dans la main , "on l'a fait" .
On passe la ligne d'arrivée cote à cote et on récupère nos fameux sticker "Finisher"
On passe sous la douche de la plage ou Pij joue les exhibitionniste la bite à l'air, trop fort !!
Nelly vient nous chercher on rentre on se douche pour de vrai on boit 2 verres de bière et on est bourré . Pas besoin de berceuse direct au lit après mangé.

Aujourd'hui les jambes sont raides mais j'ai connu pire 

Bilan : On fini 388 en 10h55 avec un bris de chaîne et 3 crevaisons
Bien usé mais pas déchiré loin de là. Pour moi le contrat est remplis dans le sens ou je ne voulais pas subir. 
J'a suis parti dans le but d'accompagner Pij dans cette aventure et c'est cool qu'on est partagé ce grand moment ensemble.
Je suis resté zen tout le long parcourt et on a passé pas mal de temps à déconner, alors que la plupart des concurrents qu'on voyait tiraient la tronche. 
Par contre je peu dire qu'on a été vraiment bouchonné, et que ça ne s'est jamais vraiment décanté.
Il y a vraiment trop de monde et surtout de mec qui n'ont pas le niveau technique, et c'est fort dommage. Si je retourne  un jour poser mes roue par là bas  ça sera à n'en pas douter en monde hors course.

Yoilou les Kikis




ps:les fautes sont dues à une entorse du poignet.

1 commentaire:

  1. Sympa ce CR, bravo pour l'autocollant !

    Il manque seulement une photo (en moule bite!) du principal intéressé pour illustrer un peu l'article.

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