Au moins, on est allé au boue...

Je prend le temps de remplir un peu ce blog qui s'endort... Pas facile de motiver les troupes hein Lolo ?

Après les Vossssges, les Gets.

Bon là ya des choses à dire !

Ce fût un carnage à tous les niveaux : les conditions, les news, les trajets, la logistique, la course... Un vrai bordel sans nom.

Tout commence par le trajet : François et Mouf dans le Belingo, Vrince dans sa voiture rechargeable sur allume cigare et Rougeot et moi dans le Transit fou !

Après 2h de route, on s'arrête pisser viteuf après un péage. Une malheureuse cougar (pour moi, pas pour tous) se gare à côté de nous, le pneu arrière creuvé ! Rougeot propose son aide, et hop 5min plus tard elle repart refaite à neuve (pas à l'arrière du camion hein).

On repart. Péage suivant, Rougeot me prouve réellement qu'en ce moment il a la poisse, ce qu'il essayait de m'expliquer depuis le départ. La vie sans risque, c'est nul ! Là c'est bon, et de 2.

Bref, on en rira tout le weekend.

Hop aux Gets !

On squatte l'appart'. Oui squatter c'est bien le terme pour moi et Thomas l'auvergnat ! 6 freeriders pour 4 places c'est pas mal non ?

Bon freerider va falloir l'être : on bouffe quelques putes... heu purée, ah non pâtes, puis on se couche, et là il commence à pleuvoir sa mère !

Il aura plu et tonné toute la nuit ! Ah non, pas tonné, c'est Vrince qui a tonné toute la nuit...

Samedi matin, le jour des freeriders commence. Le premier freerider de la journée, c'est Rougeot : il bâche, trop de pluie pour lui, bah pourtant !? Si peu ?

1, 2, 3 spéciales... Tout le monde se verse du collyre dans les yeux. Vrince et moi on en chie grave, on y voit quedale ! Sales, trempés, boueux, on fini la première journée avec succès. Enfin, pour ceux qui l'avait commencé !

Le soir : lessive, bière, repas en altitude, ponch, bar bush, dodo... Puis Vrince qui tonne de nouveau ! Et merde... En plus il pleut encore. Et oui tout ce que je viens de vous raconter, il faut se l'imaginer sous la pluie : un télésiège qui ne dépasse pas les 1m/s (sans faire le marseillais, je blague pas là), qui s'arrête en plein vent, qui dure 20min au mieux, et des spéciales sous l'eau, dans l'eau ! On ne fera d'ailleurs que 3 spéciales : Bernard c'est une fiotte, et Brabant ben il en pouvait plus, il fallait qu'il s'allonge sur un transat au plus vite !

Dimanche matin, ben on change pas : il pleut... et Rougeot bâche. Quel freerider ! Il connaît le catalogue Tribe par coeur maintenant...

Après une liaison sous la pluie, le vent et 0°C, on attend le départ de la première spéciale. Qui doit être la seule de la journée. Puis, non, finalement on nous en annonce que 2.

La neige tombe, le paysage est magnifique... à 10m à la ronde... La loose, mais une super ambiance, tout le monde rigole. "Ce qui est sûr, c'est qu'il y a une meilleure ambiance sur les courses, que sur les forums".

Allez zou, on s'élance. Tiens ! De la boue, comment faut faire ? Ca pédale bien, mais ça glisse beaucoup. On se crépit, mais c'est encore trop drôle à rouler !

On remonte pour la deuxième, 30min de poussage trop usant. Quand je pousse mon vélo, j'ai l'impression que la mentonnière du casque va toucher par terre tellement ya de la pente et qu'on est couché sur le vélo.

Puis une troisième, et une quatrième, bien oui la météo s'améliore.

Il fait grand beau, il est l'heure de partir.

Bon là j'en ai marre d'écrire. On pli bagage, on rentre TOUS à la maison. TOUS car Vrince avait oublié de recharger sa brouette électrique !

Je me suis bien marré. Ce qui on fini sont des vrais freeriders, les autres... mouais bof ! Métaboue, trop facile apparemment !

J'ai plusieurs news qui intéresseront la hiérarchie !

Dodo, j'suis claqué !

PS : le titre aurai pu être "D'où l'intérêt de bien choisir sa femme", mais je laisse à Vrince le plaisir de nous raconter son weekend !