Il y a les choses intéressantes et puis celle dont tout le monde se fiche.
Ce qui suit fait partie de la seconde catégorie et ne devrait, en toute logique, pas figurer sur cet espace. Certains seront même navré de voir ce que je fais de la liberté d'expression. Mais voilà, il y a des choses qui ne s'expliquent pas, le besoin d'expier un moment, de se faire pardonner quelque chose.
L’anecdote se situe dans les bois de Durtol, cet après-midi, un peu avant 16 heure alors que nous redescendions aux voitures après une sortie nulle dans la bouillase neige.
Un peu en amont du Bike Park de Durtol, le terrain est humide dans les sous bois et nous roulons en convois. Pierre donne le rythme à l'avant, je m'accroche à sa roue et derrière Jako ferme la marche.
Nous roulons à une allure certaine lorsque qu’apparaît devant nous une plaque de verglas. Sorte de rivière de glace sur toute la largeur du chemin, lisse comme un pneu de routard. Cette catin à décider de s'installer à l'entrée d'une légère courbe gauche.
Le doyen passe cette épreuve telle une formalité, mais derrière la découverte tardive de cette embûche rend la surprise encore plus grande.
Et voila comment deux secondes de solitude se transforment en un bon souvenir
[Ce qui suit sont les réflexions de Plop à lui même]
- Tien il y a une plaque de verglas !
- Faut pas freiner sur le verglas ! Tu lâche tout et si t'as la foi ça passe.
- J'ai pas la bonne trajectoire. Si je tire tout droit dans le sens de la pente je me plante.
...
- Il faudrait que je tourne légèrement vers la gauche.
- Il faut que je freine si je souhaite aborder ce passage sereinement.
...
- Mince, je suis déjà sur le verglas
...
- Tien ! Ma roue arrière veut passer devant !
- Il faut que je sorte le pied si je veux me rattraper.
- Jako est derrière moi
...
- Ah Mince, mon pied ne trouve aucune adhérence.
- Bon ben je me met en vrac, de toute façon j'ai pas le choix...
...
- Tien ! Je fais de la luge en chort mais sans luge et avec un vélo accroché à la main droite
- Tien ! Au bruit je dirais que Jako fait la même chose que moi.
...
- Ça glisse vraiment bien le verglas mouillé !
- Etant donné que Jako est plus lourd que moi il va mettre plus de temps pour s’arrêter.
- J'ai peur pour ma mâchoire
...
- Ce verglas est plein de flotte, mon gant et mon short sont mouillés-froid.
- Ouf, je ne glisse plus
- Ouf² je ne vais pas me prendre Jako par la tronche.
...
- Aie ça pique.
Bref, j'ai rouler sur du verglas et le reste de la sortie n'a pas plus d'intérêt que ce qu'il y a au dessus, je ne vais donc pas insister.
Tout a été dit sur cette sortie mémorable. On arriverait presque à regretter les -15°C des semaines passées.
RépondreSupprimerJe comprends ta peur. Moi ça m'est arrivé une fois de tombé avec Jako derrière moi.
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