Bon là je
n’ai pas vraiment le choix, le CR c’est
pour ma pomme. J’avais réussi à passer au travers jusqu’à maintenant.
Sauver l'honneur du Pointezie Crew
A la suite de la défection de Lolo, pour raisons « professionnelles », et le silence assourdissant du Pointézie Crew, j’ai décidé de relever le défi… SEUL . Je ne pouvais pas continuer à me faire traiter de « Ptit zizi » à chaque rencontre avec un « membre » du Stach team. Non Nico ! Je vois très bien à quoi tu penses, mais tu es hors sujet.
Après
ma sortie hebdomadaire du jeudi et un bon lavage, graissage et réglage de mon vélo, je
charge « l’Ulysse » avec le minimum vital : 1 pneu, 2 chambres,
la pompe amorto, un lubrifiant et c’est bon. J’aurais pu faire comme les pros,
mettre dans le coffre 3 roues, 2
dérailleurs, 4 chaines et la caisse à outils complète, mais je me suis
dit : « Mon Pierrot tu vas rouler propre t’as pas besoin de tout ce bordel ».
Petite halte à Lyon vendredi et direction le samedi à Villié-Morgon, le rendez-vous est fixé
à 12 heures…pour l’apéro. Effectivement les cubis sont en place et une joyeuse
bande s’active un verre à la main. Sylvainzed
m’a pas sitôt dit bonjour qu’il commence à m’insulter en rapport à mon
anatomie intime ! Désolé là, mais j’ai dû me désolidariser du crew et confirmer tout
le mal qu’ils pensaient de vous… Je vous rappelle que j’allais passer 2 jours en leur compagnie.
Bon
là je m’égare, j’étais parti pour vous faire un compte rendu de ma compét.
La mise en jambes
Après
le casse-croute, on charge les vélos dans les camions ainsi que la vingtaine de
bikers. Il y a pas mal de Lyonnais mais aussi quelques étrangers venus du
Dauphiné, de la Savoie et même de la Loire et bien entendu un Auvergnat.
Tout
ce beau monde se dirige vers le Mont St Rigaud (1012m) . Il n’y a pas plus élevé dans la région !
On décharge les vélos, on admire la vue panoramique sur le Beaujolais du
Mirador et c’est parti pour rejoindre le
départ du prologue. Après une descente dans un chemin caillouteux et piégeux,
surtout pour Bufour qui casse sa patte
de dérailleur et 3 rayons en passant. Avant de continuer je vais découvrir la
formation dite « en
tiroirs » ! Ralf fonce se lance dans l’explication de cette technique
qui m’est totalement inconnue. Personne n’ayant compris ses explications
Sylvainzed vient à son secours.
"Rouler en tiroir"
permet à chacun de rouler en rythme tout en restant groupé. Dans la pratique :
tout le monde suit l'ouvreur qui est le seul à connaître le parcours ; mais à
chaque intersection, celui qui est positionné directement derrière l'ouvreur,
doit laisser passer et indiquer la direction à tous les autres qui suivent
jusqu'à l'arrivée du fermeur. Il peut alors reprendre son chemin. Et comme le
dit le dicton : "si tu ne fermes pas le tiroir, tu finiras au
placard" !
Cette
technique m’aurait été bien utile dans certaines sorties…
Je
sens que certains commencent à s’agiter et se demandent s’ils vont savoir si ils
doivent regretter, ou pas, de ne pas être venus.
Allez !
Ça y est, on est au départ du prologue. Tous les vélos sont alignés par terre. Sylvainzed nous dirige
dans les bois (à pied) pour un départ façon GP moto. Je suis concentré, je sais
que je n’ai pas le droit à l’erreur, que la réputation du Crew est en jeu.
sans commentaires |
Au
top je m’élance et me retrouve bien placé au départ du single. Le circuit est
varié avec des parties tracées dans les bois, des portions de grands chemins,
des cailloux, des chemins ravinés et, hélas pour moi des mégas flaques d’eau …
Je vous raconterai les détails de vive voix.
Le fait est que je remonte sur mon vélo un peu plus lourd et humide et
relance la machine à fond. Après une bonne partie dans les bois nous arrivons
sur des coteaux et louvoyons en montées
et descentes entre les parcelles de vignes à en avoir le tournis. Je ne lâche
rien et roule à toc. Je vois les premières maisons ; l’arrivée n’est plus
loin. Coup de patins dans la cour, Ben baraka m’annonce ma 4ème
place !
Quoi qu’il arrive
demain…mission accomplie, je sais, je sais, vous allez me dire que ce n'est qu’un prologue !
Lorsque tous les concurrents sont arrivés, une petite épreuve nous
attend derrière la propriété, entre 2 tranches de saucissons, des gratons, de la
saucisse beaujolaise…et du Beaujolais. La « 4X-Eliminator-Grass-Track »
consiste à faire 3 ou 4 tours d’un vieux terrain de tennis
moussu et délabré et si possible d’arriver devant, tous
les coups étant permis. Je gagne la 1ère manche, ce sera moins bon
les 2 suivantes mais termine 6ème. Ne me demandez pas comment les points de
cette épreuves sont calculés…même l’organisateur n’a pas compris l’usine à gaz
qu’il a mise en place !
La troisième mi-temps
Après cet
apéro convivial et sportif, un décrassage rapide du vélo et complet du pilote, on remonte à l’arrière des camions, sans les vélos,
pour rejoindre l’auberge de Jacky. On fait un petit tour dans son musée motos
et tout le bric-à-brac du vrai collectionneur : impressionnant. Un bon repas bien Lyonnais nous attend,
(salade lyonnaise, saucisse de la même ville avec une sauce vigneronne, un
dessert et … du beaujolais), qui aurait réveillé les papilles de plus d’une Moufette !
Le jour J
Surtout, ne rien lacher |
Deux
spéciales, qui seront les plus longues, sont prévues de ce site : « Le
stade de Biaudzeu » et « La j’avale mal », tout un programme !
Les
Stachus ont tracé à travers les bois de belles courbes avec quelques relances,
histoire de faire durer le plaisir. J’ai essayé de mettre en pratique notre
petit entrainement dans le puy de Chaumont.
Une
dernière rotation nous dépose à la « Ralf Fonce » Il est trop fort ce
Stachu, il a réussit à donner son nom à une spéciale. Hé oui c’est lui le
Président !
Les spéciales s’enchainent dans la bonne
humeur; suivent la « Bitextuel » et la bien nommée la « Bierrofred »,
qui nous dépose aux pieds d’un chalet pour un casse-croute bien mérité.
Le stach team au taf |
On
repart rapidement pour 3 petites spéciales bien ludiques, et une dernière
liaison jusqu'à Villié Morgon. La météo ayant signalé de la pluie à partir de
16 heures ce serait dommage après finalement une belle journée de se faire
rincer. On arrive un peu avant 16 heures et, une fois n’est pas coutume, la
météo à fait une bonne prévision, la pluie se met à tomber.
Pour se remettre de cette dure journée
mais non moins excellente, c’est reparti pour un petit casse-croute avec du….beaujolais, je vois que tout le
monde suit.
Maintenant on passe aux choses
sérieuses : la remise des prix pour l’Enduro Free Fight World
Championship. On comprend vite que pour rentrer dans les
points il faut avoir participé à « L’à plat » et à la Murge
Beaujolais. Par chance ou par hasard Bufour a participé aux 2 et arrive sur la
3ème marche du podium. Le stach team doit avoir de gros sponsors car il à
l’honneur de recevoir le t-shirt (dans son jus d’origine) Stach du Président
Ralfonce. Par décence, je tairai les noms du 1er et du 2ème, tous les deux, membres du Team
organisateur…
La Conclusion
Et alors ! Et cette
coupe?
J’y viens, après la remise historique des
trophées, Sylvinzed est venu discrètement vers moi, voyant mon émoi – un peu de
poésie ça mange pas de pain – devant ces résultats plus que douteux et me
décerne la coupe qu’aurait dû recevoir «La Meugne»…s’il avait remis son titre
en jeu. Pour l’anecdote, je termine honorablement à la 4ème place…sur 21
participants.
Il est difficile de dire du
mal de cette manifestation. Les stachus ont été à la hauteur dans tous les
domaines : traçage des spéciales, logistique dans les rotations mais
également les ravitaillements (ils maîtrisent particulièrement le
ravitaillement liquide) et surtout la bonne humeur élevée ici au rang d’épidémie contagieuse.
Rendez-vous en 2013.
Rendez-vous en 2013.
Murge beaujolaisMurge beaujolaisl
Super le pierrot, t'as assuré un max! merci pour le CR, merci d'avoir représenté aussi honorablement le crew, t'es un bon.
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