Samedi 17 décembre 2011, Moufette aux commandes…

Une Moufette perdue du côté du Roc Errant flaire sa piste et libère ses phéromones !

Avant toute chose, un petit rappel sur les caractéristiques de notre guide semble nécessaire à la culture de chacun !

La moufette

La mouffette, la mouffette rayée, la bête puante et le skunk, sont toutes les appellations pour la même bête.

La mouffette a à peu près la taille d'un gros chat, sauf que son corps s'élargit à la partie arrière. Sa queue est longue et fournie. Sa tête, ses yeux et ses oreilles sont petites. Elle a une vue perçante.

Ses dents canines et carnassières sont très développées. Ses pattes ont cinq griffes, non rétractables. Son pelage est long, noir et brillant.

Une petite bande blanche sépare son visage en deux. Une autre bande part du dessus de la tête et se divise en deux à hauteur des épaules pour se rendre de chaque côté jusqu'à l'arrière de son corps. La mouffette mue deux fois par année, au printemps et à l'automne.

La mouffette se donne rarement la peine de se creuser un terrier, elle profite d'un ancien terrier de marmotte ou de celui d'un renard.

La mouffette est omnivore. Elle mange de tout, des insectes, des rongeurs tels les souris, les mulots, les taupes et même les grenouilles. Elle se nourrit aussi d'œufs, d'oisillons, d'écrevisses et de déchets. Elle est bonne nageuse mais s'en soucie très peu.
Le mâle est polygame, par la force des choses, puisque la femelle le chasse dès après l'accouplement. Après une gestation de 66 jours, elle donne naissance le plus souvent à 5 ou 6 petits. Les bébés nouveaux nés sont aveugles et sourds, mais après 3 semaines, leurs yeux s'ouvrent, mais ce n'est qu'à leur 8e semaine que leur liquide malodorant sera efficace pour leur défense.


La mouffette est lourdaude et se déplace à petits pas. Lorsqu'elle se croit en danger, la mouffette tourne le dos et lance deux jets de liquide qui brûle les yeux. Le jet peut atteindre une distance de 4-5 mètres. L'odeur nauséabonde de ce moyen de protection est très efficace.
De fin novembre à la mi-février, la mouffette cesse de s'alimenter et vit sur sa graisse, elle ralentit considérablement ses activités. La femelle et ses petits se retrouvent ensemble dans un terrier. Les mâles restent seuls. A l'état sauvage la mouffette peut vivre jusqu'à 7 ans mais dépasse rarement 4 ans.

Bon sinon ! la sortie… :

Les forces en présence du Crew :

Lolo, Plop, Jako, Gring’, le Gamin, Pépé et l’inévitable vedette à courtes pattes… MOUFETTE.

Rendez-vous dans les Georges de la vallée du Sans-Souci, on arrive en retard avec le Gamin, sans véritable excuse valable (si ! le Gamin est enrhumé ! il aura fallu un petit passage au garage pour lui dégager la truffe au compresseur en prenant soin de créer la dépression nécessaire en faisant rentrer l’air par… tiens ? justement ! je ne me rappelle plus du tout par quel conduit s’est opérée l’amenée d’air !?!??... je me souviens juste que quand il respirait fort, ça ne sentait pas très bon !).

… enfin, l’intérêt de l’après-midi n’est pas là, poursuivons notre petite ballade automnale dans les gorges humides (vous savez… comme les aime bien Plop !).

Lolo étrennait un superbe Camber carbon 29’’ aux couleurs du merveilleux Stump « German Flag » qui fait mon bonheur depuis peu. Une fois n’est pas coutume, la mécanique bricole dès les premiers mètres et voyant les moyens qu’emploie Bob « Lolo » the builder, on s’attend à revivre un remake de l’inoubliable sortie de Montaigut-le-Blanc !! Finalement, le problème occasionné par un manque de compatibilité d’un boitier de pédalier PF30 avec un boitier classique se réglera à coup de gourdins assénés à fréquence régulière tout au long de la sortie !

Moufette trace l’itinéraire (on sait déjà que l’on va se perdre !) et nous fait remonter jusqu’à Chazeron par un classique « le long de la vallée puis le single qui tombe sur l’ancienne piste de DH » où la P’tite Bite roule comme un avion tel une chaudière de la route, excité qu’il est par son Stump EVO carbon !

En sortant sur le plateau, une odeur un peu forte arrive jusqu’à nos nasaux. Pensant dans un premier temps que c’était Moufette qui avait répandu son fumet de ralliement, on s’apercevra bien vite que l’odeur n’était pas assez forte pour venir de lui et qu’elle venait des bourriques du centre équestre !

Passage rapide sur le plateau où l’on va se tremper jusqu’aux os le temps d’une courte descente, puis par le terrier de la Mouf’ qui tiendra absolument à montrer son logis au Gamin. Court arrêt pendant lequel les deux protagonistes se seront enfilé une bière en douce… il n’y aura peut-être même pas eu de bière !! Ils nous rejoignent avec un visage exprimant un air niais et détendu nous faisant penser à un « coup fourré » en notre absence !!

Nous entamons dès lors la redescente sur Châtel et c’est là que les dons de la Moufette concernant l’orientation vont donner le meilleur ! Nez au sol, l’air furtif et la queue levée, il nous mènera à un joli cul-de-sac point-de-vue sur la Vallée des Prades pour finir sur un joli cul-de-sac chemin carrossable où normalement une nouvelle trace exceptionnelle était attendue !! Déstabilisé, il reprend ses esprits en lâchant deux-trois caisses et se jette éperdument dans une trace à chevreuil pourrie. Zed et Jako se sacrifieront pour la partie « sociale » de la sortie et suivront la bête !

Pendant ce temps, on savoure la trace du Roc Errant dans laquelle Lolo avionne en soupleté avec son 29’’ et nous atomise littéralement la gueule !!! On retrouve le trio sur la route … c’est certain, on vient de manquer la trace du siècle… !!! Petit bout de descente option feuilles qui glissent et remontée au-dessus de Châtel par le parcours santé. En redescendant sur le Parc Ecureuil, le Gamin qui s’est remis de sa mésaventure avec la Mouf’, prend, le temps de la descente dans les rondins, le Camber 29’’et nous rôti à son tour les plumes sans que l’on puisse lutter !! Passage par la crête dans le Parc, on refait le passage avec ce coup-ci Gring’ aux commandes du Camber qui termine la trace avec une trique sans précédent et la possibilité de lubrifier une bonne dizaine d’amortos !!! L’unanimité est unanime… le 29’’… c’est mortel, autant ne pas l’essayer sinon triste tu seras pour la fin de tes journées !

La descente sur la vallée du Sans-Souci par le Parc est bien défoncée, des marches en rondins ont poussé… quel gâchis !

Arrivée sur le parking… piapiapia… blablabla… tu crois que c’est la bonne taille… oui mais si je prends des bas résille pour rouler, tu penses pas que ça être trop grand… ! Un compagnon cherche à se joindre au groupe mais à la vue de Zed qui l’approche en brandissant son gros paquet dans son sous-short moulant avec sa doudoune Bibendum verte sur le dos, le concerné préfère battre la retraite sentant que son intégrité est menacée !

Déçu, le Gring’ se casse, le cat revient et il est à deux doigts de vivre une expérience de base jump ascensionnel grâce au 44 de Lolo !!

Sortie assez courte mais on a bien bourriné (comme toujours, vous allez me dire !) et de ces faits, on a pas eu froid !!